Bois-Colombes

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Adresse : 15 rue Charles Duflos, 92277, Bois-Colombes

Courriel : archivesdoc@bois-colombes.com

Numéro de téléphone : 01.41.19.83.48

Nombre d’habitants : 29 555 en 2020 (INSEE)

 

Au cœur de la presqu’île de Gennevilliers, placée aux extrémités des communes de Colombes et d’Asnières-sur-Seine, Bois-Colombes est, jusqu’au milieu des années 1840, un petit coin de campagne inhabité. L’ouverture d’une station sur la ligne de chemin de fer Paris-Argenteuil en 1857 amplifie l’intérêt de citadins attirés par la possibilité de construire, sur des terrains à prix abordables, des maisons de villégiature devenues progressivement des résidences principales. C’est après la guerre de 1870 que le principe de constituer une commune à part entière s’affirme. Pendant 20 ans, les séparatistes multiplient les actions pour rallier à leur cause les habitants de Bois-Colombes et les pouvoirs publics majoritairement peu favorables à l’indépendance de ce quartier. Ils connaîtront l’échec quand le projet d’intégrer une partie du territoire d’Asnières-sur-Seine est abandonné en 1889, puis le succès lorsqu’enfin Bois-Colombes, ancien quartier de Colombes, est érigée en commune par une loi du 13 mars 1896 promulguée le 17 mars 1896.

Tout au long de sa jeune existence, Bois-Colombes connaît plusieurs mutations et évènements marquant la ville et ses habitants. A la fin du XIXe siècle, à l’image des autres communes de la banlieue parisienne, la ville, favorisée par la présence de cinq lignes de chemin de fer desservant la région parisienne et la Normandie ainsi que d’une gare de marchandises, profite de l’industrialisation (industries mécanique et cosmétique) de la partie sud de son territoire principalement pour se développer. Les deux guerres mondiales ralentissent néanmoins ce mouvement. Trois bombardements américains en 1943 atteignent en effet des cibles industrielles mais aussi de nombreux pavillons et immeubles du quartier sud. Après celle de l’entre-deux-guerres, la ville connaît, dès les années 1950, une deuxième phase d’expansion démographique et économique. La désindustrialisation amorcée au tournant des années 1980 stoppe un temps le développement de Bois-Colombes qui vit, depuis les années 2000, un renouveau grâce à l’arrivée d’entreprises du tertiaire et à des projets d’aménagement urbain d’ampleur initiés dans les trois quartiers de la ville.