Expositions virtuelles

Le parc André-Malraux, la nature dans la ville

En 2020, le Département des Hauts-de-Seine fêtait les quarante ans du parc André-Malraux. Le parc, dessiné par le paysagiste Jacques Sgard, est réalisé en plusieurs tranches entre 1971 et 1980, date de l’achèvement de la dernière tranche de travaux et de sa mise en gestion au département des Hauts-de-Seine.

Cette exposition virtuelle retrace son histoire : d’abord quartier des carrières et des ferrailleurs, puis marqué par la présence d’un bidonville, secteur envisagé pour des projets prestigieux, il connait ensuite près de 10 ans de travaux acharnés modifiant totalement le paysage. Cette exposition d’images d’archives témoigne du gigantesque chantier de sa création, et de l’évolution sans précédent d’un quartier : La Défense, dont la transformation est unique dans l’histoire de l’urbanisme français. 

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Sur route & sur rail : se déplacer dans les Hauts-de-Seine (XVIIIe – XXIe siècle)

Les Archives départementales retracent l’histoire des mobilités dans les Hauts-de-Seine. Depuis trois siècles, le territoire a été façonné par différents modes de transports qui se sont développés en fonction de l’évolution des techniques et des besoins.  À partir du XVIIIe siècle, le réseau routier se structure. Le XIXe siècle marque l’arrivée du chemin de fer sur notre territoire, la première ligne d’Europe continentale ouvre au public dès 1837. C’est l’époque des tramways « hippomobiles » auxquels succéderont, dans l’entre-deux-guerres, les autobus et, bien sûr, les automobiles. Le XXe siècle est marqué par l’arrivée du métro en banlieue et le développement d’un réseau autoroutier plus dense. Aujourd’hui, les circulations se réinventent, guidées par l’exigence de développement durable, avec notamment le déploiement d’un plan vélo. Cette exposition montre comment les modes de déplacements ont structuré et structurent encore nos espaces.

Les textes sont largement inspirés de l’ouvrage Sur route & sur rail (en vente ici)

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Les 50 ans de la préfecture des Hauts-de-Seine

Au début des années 1960, la région parisienne s’est fortement industrialisée et urbanisée, elle compte plus de 8,5 millions d’habitants, mais elle ne dispose plus de centres administratifs suffisamment efficaces pour répondre aux multiples demandes des habitants. Pour répondre à cette problématique, la loi du 10 juillet 1964 réorganise les structures administratives de la région par la création des nouveaux départements franciliens, ce qui nécessite de nouvelles infrastructures administratives.

A la tête des nouveaux départements sont placés des « préfets délégués ». Pour le département des Hauts-de-Seine, c’est Claude Boitel, administrateur civil et sous-directeur au ministère de l’Intérieur, qui est nommé à cette fonction le 19 septembre 1964. Il précise rapidement les actions qu’il souhaite mener : amélioration de l’habitat, développement du quartier de La Défense, modernisation de l’infrastructure routière, travaux du RER et aussi l’édification d’une nouvelle préfecture, confiée à l’architecte André Wogenscky.

A l’occasion des 50 ans de l'inauguration de la préfecture des Hauts-de-Seine, nous vous proposons de revenir sur l'histoire de ce bâtiment partiellement inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 21 janvier 2019.

Les textes sont largement issus de l’ouvrage : La préfecture des Hauts-de-Seine, André Wogenscky, Une architecture des années 1970. Somogy, 2006.

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Châteaux des Hauts-de-Seine

En s’installant à Versailles, Louis XIV est à l’origine d’un déplacement vers l’ouest des résidences princières bientôt suivi par la noblesse soucieuse de posséder une résidence proche du pouvoir. Presque toutes ces demeures possèdent un parc qui les isole de la campagne avoisinante et leur offre un écrin précieux, où l’utile (potagers, vergers, vignes) se joint à l’ornemental (parterres, cascades, fontaines, grottes, treillages).

On s’installe à la campagne pour s’amuser, pour fuir Versailles ou Paris. On s’y fait construire ces « petites maisons » qui sont désignées sous le nom de « folies », déformation du mot « feuille » désignant un pavillon caché dans la verdure. Par la suite nombre de personnes y habitent de façon définitive, trouvant ainsi, non loin de Paris, les commodités dues à la proximité de la capitale associées aux avantages de la campagne. Ce qui aura pour conséquences sur le territoire la multiplication des petites villes qui créent un réseau autour de Paris là où il n’existait rien de comparable auparavant (Saint-Cloud, Meudon, Sceaux).

Les aléas du temps et de l'histoire n'ont pas offert la même destiné à ces chateaux. Certains ont disparu, ne laissant des traces que dans les archives, ouvrages et représentations qui en ont été faites. D'autres sont encore bien présents et sont pour la plupart visitables par le grand public. 

Partez à leur découverte ! 

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Jean de Mailly, architecte de La Défense

Jean de Mailly (1911-1975) est l’un des « pères » de La Défense, dans le sens où, avec Robert Camelot et Bernard Zehrfuss, il a été chargé au début des années 1950 d’établir le plan d’urbanisme de la future région de La Défense. Mais au-delà d’avoir pensé et conçu le quartier d’affaire, Jean de Mailly est des trois architectes conseils celui qui aura laissé la plus grande empreinte à travers le CNIT, la tour Nobel, Bellini, le central téléphonique et la tour Ariane.

Avant de travailler sur le projet de La Défense, de Mailly a obtenu en 1945 le Premier Grand Prix de Rome en 1945, puis il participe à la reconstruction du port de Toulon. Il intervient également à Sedan, ou encore à Rosny-sous-Bois.

Les archives de Jean de Mailly ont été déposées aux Archives départementales des Hauts-de-Seine en 1986. A l’occasion des 60 ans du CNIT et de la création de l’établissement public d’aménagement de La Défense (EPAD), les Archives départementales des Hauts-de-Seine proposent de revenir sur l’histoire de la naissance de La Défense.

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EN HAUT[S-DE-SEINE] DE L'AFFICHE : L'art d'informer, convaincre, séduire

Les Archives départementales des Hauts-de-Seine conservent des milliers d’affiches qui retracent l’histoire du département du XVIIIe siècle à aujourd’hui. L’approche thématique sous 3 axes : informer, convaincre et séduire, permet de décrypter les codes de compréhension d’une image, à savoir ce qu’elle veut nous dire, quel est le message, à qui elle s’adresse… Si elle veut nous informer : affiches officielles, administratives. Nous convaincre : affiches de propagande, électorales. Ou bien nous séduire : affiches publicitaires, immobilières, de loisirs.

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