Les Archives départementales retracent l’histoire des mobilités dans les Hauts-de-Seine. Depuis trois siècles, le territoire a été façonné par différents modes de transports qui se sont développés en fonction de l’évolution des techniques et des besoins.  À partir du XVIIIe siècle, le réseau routier se structure. Le XIXe siècle marque l’arrivée du chemin de fer sur notre territoire, la première ligne d’Europe continentale ouvre au public dès 1837. C’est l’époque des tramways « hippomobiles » auxquels succéderont, dans l’entre-deux-guerres, les autobus et, bien sûr, les automobiles. Le XXe siècle est marqué par l’arrivée du métro en banlieue et le développement d’un réseau autoroutier plus dense. Aujourd’hui, les circulations se réinventent, guidées par l’exigence de développement durable, avec notamment le déploiement d’un plan vélo. Cette exposition montre comment les modes de déplacements ont structuré et structurent encore nos espaces.

Les textes sont largement inspirés de l’ouvrage Sur route & sur rail (en vente ici)

Le premier développement des transports (1700-1845)

Routes, ponts, chemin de fer, le territoire des Hauts-de-Seine connait un développement important des transports à partir du XVIIIe siècle. Un développement qui va façonner le territoire et le dessiner. 

La révolution de l’automobile (1860-1970)

La fin du XIXe siècle voit l’avènement de nouveaux moyens de locomotion : la bicyclette et surtout l’automobile. Le territoire des Hauts-de-Seine est modifié par l'arrivée de nouvelles industries, le développement du réseau routier et la création de la première autoroute de France ! 

Une nouvelle prise en compte de la banlieue (années 1930 à nos jours)

Il faut attendre le milieu des années 1930 pour que la banlieue parisienne soit davantage desservie. En effet, le métro sort de la capitale et arrive à Boulogne-Billancourt en 1934. Durant les années 1960 et 1970, est rationnalisée l’offre de transport avec la création du Réseau express régional (RER).


haut de page