L'envers du décor : Les 50 ans des Archives départementales.

Les Archives départementales des Hauts-de-Seine proposent une exposition "autobiographique", revenant sur les 50 ans d'existence de ce service citoyen, indispensable, et pourtant méconnu.

 (jpg - 2820 Ko)

Affiche de l'exposition.

A l’occasion des 50 ans des Archives départementales des Hauts-de-Seine, cette exposition vous propose de découvrir la diversité des métiers des archives, des fonds ainsi que le bâtiment qui les abrite. Vous soulèverez un coin du voile et découvrirez les coulisses de ce monde énigmatique où murmurent les liasses, les registres et les photographies.

L’exposition est organisée autour des métiers des archives, les « 4C » que sont la collecte, la conservation, le classement et la communication.

Rapide historique des Archives départementales des Hauts-de-Seine 

Depuis leur création en 1796, le rôle des Archives départementales est de conserver les fonds de l’Ancien régime au niveau local, ainsi que les documents produits par le Conseil départemental, les services déconcentrés de l’Etat, les études notariales, des établissements publics locaux ou organismes privés chargés de mission de service public.

Les Archives départementales des Hauts-de-Seine ont une histoire singulière en raison de la jeunesse du département.

En 1790, le cœur de l’Ile-de-France est divisé en 2 départements : la Seine et la Seine-et-Oise. Mais la loi de 1964 modifie l’organisation de la région parisienne, en les démantelant pour donner naissance à 7 nouveaux départements : Paris, les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis, le Val-de-Marne, les Yvelines, l’Essonne et le Val-d’Oise. Ce nouveau découpage entraine, le 1er octobre 1968, la création de nouvelles directions des Archives départementales, placées sous l'autorité du préfet.

Lors de leur instauration, les Archives des Hauts-de-Seine sont hébergées à la Direction des Archives de France à Paris.

Au 1er avril 1969, elles déménagent dans un bâtiment provisoire à Rueil, avant de s’installer dans le bâtiment actuel, à Nanterre, en 1979.

Depuis la loi de décentralisation de 1983, elles ont été transférées au Conseil générale, devenu Conseil départemental.

Derrière les murs des 2 tours de 12 étages, la mémoire du département est précieusement conservée. Ce sont près de 38 km d’archives dans lesquels se mêlent la grande et la petite histoire des Altos-séquanais.

A télécharger ci-dessous : le livret de visite et le livret de jeux.